Tentacula vénéneuse, quand tu nous attrapes ... [PV Araminta]

Mais pourquoi ... pourquoi est-ce que cela ne devait arriver qu'à lui ? Peter courait, les cheveux ébouriffés par le vent, son sac rempli de livres pesant lourd sur son épaule droite. L'herbe lui fouettait le bas du pantalon mais cela ne le ralentissait pas pour autant ... ce fut plutôt sa respiration sifflante et son asthme qui lui fit arrêter sa course.

Levant les yeux, son regard tomba sur les serres. Il avait couru aussi loin ? Enfin aussi loin ... c'était un record pour le Gryffondor qui, ne faisant pas de sport, avait du mal à soutenir une cadence. Mais bien vite, le souvenir amer de ce qui venait de lui arriver le submergea de nouveau et il s'adossa à un des murs de verre de la serre.

Il venait de se faire jeter comme une vieille chaussette. Encore. Et ça commençait à lui courir sur le haricot, quelle magnifique expression moldue. Mais voyons plutôt pourquoi ce cher Peter était dans cette situation.

Quelques minutes plus tôt, à la fin des cours, Peter s'était dirigé vers la sortie du cours de métamorphose et avait attendu là, le temps qu'une certaine personne sorte de la classe. Les Maraudeurs, étonnés de son attente, lui demandèrent ce qu'il faisait mais il leur répondit qu'il allait les rejoindre plus tard. Sirius comprenant le premier ce qu'il voulait faire lui adressa un grand sourire et entraina les autres vers la salle commune, afin de laisser Peter mener à bien son projet.

Enfin elle sortit. La jolie Gryffondor qu'il avait repéré depuis plusieurs mois déjà et qu'il n'osait toujours pas abordé. Mais aujourd'hui, en entendant un groupe de Serpentard se moquer de lui et sur son manque de confiance en lui, Peter s'était donc décidé à aller lui parler. Et accessoirement lui proposer de faire leurs devoirs ensemble. D'accord, il n'était pas d'un efficacité totale (parlons franchement, il avait besoin des autres pour réussir) mais ... il espérait qu'elle allait être d'accord. Mais cela ne se passa pas du tout comme prévu.

- Euh, ex ... excuse-moi Katherine, est-ce que je ... je pourrais te parler ? En ... en privé ? balbutia le jeune homme en rougissant sous le regard de la Gryffondor.

Ses amies gloussèrent et la jeune fille poussa un petit soupir avant d'accepter. Très mal à l'aise, Peter se dandina jusqu'à une fenêtre un peu plus loin et demanda, les mots sortant à toute vitesse de sa bouche cette fois :

- Estcequetuveuxfairelesdevoirsavecmoi ?
- Quoi ? s'exclama Katherine. Je n'ai rien compris.
- Est-ce que, commença le garçon en se tortillant sur place, est-ce que ... tu voudrais ... euh ... fairelesdevoirsavecmoi ?
- Quoi ? répéta la jeune fille. Travailler ensemble ? Réfléchis deux minutes Pettigrow, si c'était Sirius ou James j'aurais été d'accord. Mais toi ... je tiens à ma réputation tu sais. Et c'est non.

Le coeur brisé, Peter la regarda s'éloigner le nez en l'air, rejoignant ses copines en rigolant et en le montrant du doigt. La honte le submergea et, pour éviter de pleurer devant tout le monde, il détala sans regarder dans la direction où il allait. Mais avec quand même un objectif : le parc. Là, personne n'irait le chercher. Et il n'avait pas la moindre envie d'entendre Sirius ou James se moquer de lui.

Une larme coula sur sa joue. Comme d'habitude, tout le monde le fuyait et comme d'habitude, tout le monde le comparait à ses amis. Sirius par ci, James par là et même Remus ! Il en avait assez ! Assez d'être comparé ! Mais le problème, c'est qu'il n'y pouvait rien : il n'était pas beau, pas très intelligent, ne faisait pas de sport et était timide avec tout le monde sauf ses amis. C'était rageant à force !

Relevant la tête, Peter regarda l'obscurité de la Forêt Interdite. Là au moins, personne ne le jugeait. Soudain, quelque chose de piquant lui chatouilla le cou. Il chassa la chose mais, au lieu de partir, le truc resserra sa prise. Les piquants s'enfonçaient dans son cou comme dans du beurre et Peter commençait vraiment à avoir peur. Mais c'était quoi ce truc ?! La pression se resserra et là, le garçon commençait à étouffer. Du sang coulait sur ses doigts et sa chemise.

- A l'aaaaaaaide ! cria-t-il avant qu'une nouvelle pression ne lui fasse regretter ce geste.

[HJ : Waaah, j'en ai écris des lignes ! Bon Araminta, c'est juste pour montrer qu'il y a un peu d'action parce que là, c'est mort ...]

Je me promenais dans le parc...Pourquoi? Je ne savais pas vraiment pourquoi, sans doute parce que je n'avais rien à faire. Mais à force de le parcourir, je le connaissais par coeur! Une envie de changement me pris et je me dirigeai soudainement vers les serres. Peut être que je pourrais faire quelque chose d'intéressant...Bien que j'en doute! Mais je continuais quand même mon chemin en chantant un aire Moldu bien connu -exeption faites pour les sorciers-. Un aire que j'avais dans la tête sans aucune raison, et pourtant la chanson était d'un ridicule pas possible! Mais peut être qu'en chantant ça passerais. C'est donc gaiment, et en chuchotant les paroles de ma chanson que j'entra dans une serre. Je m'approchai d'une des plantes et observai ses belles couleurs jaune. Et je continuais ma chanson jusqu'à arriver au refrain -c'était à se demander comment je connaissais toutes les paroles-.

-C'est la danse des canards, qui en sortant de la marre, se secouent le bas des reins, et font coin co...

-A l'aide !!!!

Je me tus brusquement et sortit de ma serre pour me diriger vers celle juste à côté, au pas de course. Le crit venait de là. J'entra brusquement pour voir un garçon peu gros. Il était de dos et je ne voyais donc pas son visage. En revanche, je voyais très bien la plante qui le retenais prisonnié. J'écarquilla les yeux en voyant un peu de sang et pris immédiatement ma baguette. Je jetai un sort de découpe que je ne métrisais pas très bien, mais qui atteignit sa cible. Le garçon s'écarta rapidemment et je pus l'observer. Il n'était pas vraiment beau mais ce n'était pas grave. je m'avança vers lui et lui demanda timidement.

-Ca...Ca va? Enfin tu...Tu saigne! Tu veux aller à l'infirmerie? C'était quoi ce truc en plus?

Je me rendis compte que je tremblais. Ce n'était pas habituel de voir une plante vous attaquer. Et en plus, je détestais la vue du sang!